Produire de l’électricité propre tout en préservant la biodiversité
Les parcs éoliens jouent un rôle important dans la transition vers des sources d’énergies plus durables.
Ils coexistent de manière positive avec la biodiversité.
Contrairement aux centrales énergétiques traditionnelles, les éoliennes ne produisent pas de gaz à effet de serre, ni de pollution atmosphérique. La réduction des émissions de CO2 contribue à préserver les habitats naturels et à maintenir la santé des écosystèmes.
La base des éoliennes occupe une petite fraction de la superficie du terrain, laissant une grande partie de l’environnement intact. Les animaux et les plantes ont encore de vastes zones pour se nourrir, se reproduire et migrer. Dans certains cas, les éoliennes peuvent même créer des zones tampons qui empêchent certaines activités humaines dommageables, comme l’urbanisation excessive.
La biodiversité pour fil conducteur
Tous les projets éoliens et photovoltaïques que nous développons font l’objet d’un suivi par l’ensemble de nos collaborateurs spécialisés en biodiversité. Des études environnementales, avifaunes et chiroptères, sont effectuées avant la phase d’instruction puis pendant l’exploitation de nos parcs. Nous nous engageons également à favoriser la biodiversité en proposant aux riverains la plantation de haies ou en leur offrant des arbres fruitiers et des ruchers pour les communes de nos parcs.
Des haies pour le confort des riverains
Les haies et les bocages constituent des refuges pour de nombreuses espèces de la faune et de la flore et servent aussi de corridors écologiques. Nous en plantons donc également le long des chemins ou entre deux parcelles.
Nous offrons des haies bocagères aux riverains ayant un vis-à-vis direct sur nos parcs éoliens et photovoltaïques, car elles protègent les habitations des vents forts et atténuent les bruits. Un pépiniériste se rend à leur domicile pour leur proposer des essences locales qu’il plantera ensuite dans leur jardin.
Des arbres fruitiers pour notre planète
Pour contribuer à l’amélioration du cadre de vie des habitants qui vivent à proximité de nos parcs et lutter contre le réchauffement climatique, nous leur offrons deux arbres fruitiers par foyer. Les habitants choisissent la variété d’arbres et les récupèrent en mairie à l’occasion d’une distribution réalisée à la Sainte-Catherine.
Des abeilles pour favoriser la biodiversité
Parce que les abeilles sont les reines de la biodiversité et de nos papilles, nous offrons des ruches à chaque commune d’implantation de nos parcs.
Pour participer à la pollinisation des végétaux et au maintien de la biodiversité, nous proposons aux communes d’implantation de nos parcs la fourniture de ruches, d’essaims et tout le matériel nécessaire à la récolte.
Cette activité, suivie par un apiculteur bénévole ou par un passionné, permet de rassembler les habitants autour d’un projet commun et transgénérationnel.
Des mesures de préservation et de réduction
Pour minimiser encore ces impacts potentiels sur la faune locale, nous choisissons grâce à des systèmes d’informations géographiques des sites présentant moins d’impact sur les habitats sensibles ou les couloirs de migration. Ces systèmes recensent toutes les contraintes techniques et environnementales concernées par les projets éoliens et photovoltaïques pour éviter notamment les zones où les enjeux écologiques sont trop importants.
De plus, des études environnementales approfondies sont menées pour évaluer l’impact potentiel sur les oiseaux, les chauves-souris et d’autres espèces vulnérables. Des écologues se rendent sur site pour recenser les espèces pendant tout le cycle biologique annuel et des enregistreurs de chauves-souris par ultrasons sont installés de mars à novembre.
Cette phase d’évaluation des impacts sur l’environnement débouche si nécessaire sur des mesures de réduction :
Pour les chauves-souris, sur la base des enregistrements par ultrasons, nous arrêtons les éoliennes à la nuit tombée en fonction des températures et de la force du vent.
Quant aux rapaces, nous mettons en place un système de détection et d’arrêt grâce à des caméras placées sur les éoliennes qui guettent la présence des oiseaux et stoppent les machines à leur approche. Nous installons également des perchoirs, afin de créer des zones d’attraction des rapaces à distance des éoliennes. Enfin, nous mettons en place des programmes de sauvegarde de nichées de busards.
Toutes ces mesures nous ont permis de sauver un nombre important d’oiseaux par rapport à ceux qui ont été heurtés par les machines.
En lien avec les services de l’état
Les services administratifs en charge de la biodiversité qui instruisent nos projets sont particulièrement attentifs aux aspects écologiques pendant l’instruction des demandes d’autorisation.
De plus, lorsque le préfet délivre les autorisations de construire, celles-ci encadrent les dates de travaux afin d’éviter de déranger des oiseaux, notamment pendant les périodes de nidification. Des écologues suivent l’évolution des travaux pour identifier et protéger les espèces nicheuses dans les champs.
Enfin, des suivis écologiques réglementaires, prévus par la loi, sont réalisés régulièrement au cours de la vie du parc. Ils sont réalisés par des bureaux d’études ou des associations d’experts indépendants et donnent lieu à des ajustements du fonctionnement du parc si nécessaire. Les résultats de ces suivis sont à la disposition de l’administration qui vérifie régulièrement que l’ensemble de la réglementation est respectée.
En conclusion, les parcs éoliens représentent le meilleur moyen de production d’énergie propre tout en préservant la biodiversité. Grâce à une planification minutieuse et à une technologie continue, il existe une coexistence harmonieuse entre les éoliennes et la nature, garantissant un avenir plus durable pour notre planète et l’ensemble de ses habitants.